Le mot du maire

La mémoire ouvrière de Bretoncelles, suite

Début août, j’expliquai les motifs de refus d’une manifestation rappelant l’Histoire de l’usine Piron et surtout sa grève de 1974.

Les services juridiques interrogés sur ce sujet ont systématiquement précisé que l’on ne pouvait pas interdire ce type de manifestation sous peine de porter atteinte à la liberté d’expression inscrite dans la Constitution.

De plus, le rendez-vous fixé à la cité de la Booz pour cette manifestation étant maintenu, il s’agissait pour la commune de sécuriser les lieux afin de maintenir l’ordre public.

Ce n’est donc pas une autorisation d’organisation de la manifestation, mais celle-ci n’est pas interdite conformément aux lois et règlements en vigueur.

C’est sans doute une opportunité aussi pour le comité de soutien aux établissements Piron père et fils d’apporter des précisions supplémentaires pour préserver l’honneur des créateurs.

Mais le maire que je suis fait confiance à chacune et chacun pour éviter tout débordement. Une des conditions de la réussite est sans doute le droit à l’expression des uns et des autres.

Bien sûr, je serai présent sur les lieux, soutenu par la Gendarmerie pour garantir le maintien de l’ordre public « sur le domaine public ».